Général de Brigade TEISSIER

Général de Brigade TEISSIER

Photographie du Général de Brigade Jean Pierre Louis Marie Henri TEISSIER Baron DE MARGUERITTES dit “Colonel LIZE”.

( 1882 – 1958 ).

Il fut nommé Général de Brigade en 1946. Il a exercé les commandements suivants :  Major de Garnison de Clermont-Ferrand, de Royat et de Chamalières, il participe aux activités naissantes d’un réseau d’évasion de prisonniers de guerre français et camoufle du matériel soustrait à l’ennemi. Il est promu colonel de réserve puis est démobilisé à Bergerac. Il est alors contacté par le général de Beauchêne pour mettre en place un réseau de résistance armée. Il commence alors un travail de réorganisation clandestine de son régiment. Se sentant repéré, il entre dans la clandestinité au début de l’année 1943 et quitte la Dordogne. En avril 1943, il accepte d’organiser l’Armée Secrète dans les départements des Landes et des Basses Pyrénées. Fin 1943, il prend le commandement de la région de Bordeaux dont le chef vient d’être identifié par la Gestapo. Au début de mai 1944, le colonel de Marguerittes arrive à Paris sous le pseudonyme de colonel Lizé. Pierre Lefaucheux, commandant des FFI de la Seine, vient d’être arrêté par les Allemands. Le lieutenant-colonel Duc (Dauphin), responsable militaire de Libé-Nord, membre de l’état-major national FFI, lui propose de prendre le commandement des FFI de la Seine. Lizé accepte sa proposition. A partir de cette date, le colonel Lizé met tout en œuvre pour préparer l’insurrection libératrice. Le 17 août au matin, il installe son PC au 1 rue Guénebaud, au coin du quai de Conti. La bataille de Paris commence réellement le 19 août. Le soir même, diverses hautes personnalités françaises de toutes obédiences interviennent auprès de Raoul Nordling, consul général de Suède, afin qu’il intervienne auprès du général Von Choltitz à l’effet de conclure une trève. Celui-ci accepte. Le colonel Lizé est farouchement opposé à cette trêve. Le 21 août au soir les combats reprennent. A 19h30, Lizé donne l’ordre d’édifier des barricades. Dans la nuit du 24 août, les premiers éléments de la 2e DB entrent dans Paris. Le lendemain, la ville est libérée. Après la Libération, il est nommé président de la commission d’homologation des grades FFI de la Seine. En septembre 1945, le colonel de Marguerittes commande quelques temps la Place de Baden-Baden. Promu général de brigade le 25 février 1946, il est ensuite démobilisé pour atteinte de la limite d’âge. Il est alors appelé comme délégué français de l’UNRRA (Administration des Nations Unies pour les secours et la reconstruction) en Allemagne et chargé de mission, durant deux ans, de l’ordre souverain de Malte.

Il était Grand-Croix de la Légion d’Honneur.

La photographie le représente en uniforme de Général de Brigade modèle d’après-guerre. Il porte le bonnet de police à deux étoiles. Il porte le blouson kaki avec deux étoiles sur les pattes d’épaule des manches. Il était titulaire des décorations suivantes : Grand-Croix de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes et trois étoiles, Croix de Guerre 1939-1945 avec deux palmes, Croix du Combattant Volontaire 14-18, Croix du Combattant, Médaille Interalliée de la Victoire, Médaille Commémorative du Maroc, Médaille Coloniale, Médaille Commémorative de la Grande Guerre, Commandeur du Ouissam Alaouite du Maroc, Commandeur du Nicham Iftikar, Officier de l’Etoile Noire du Bénin, Officier d’Académie, Médaille Commémorative de la Guerre 1939-1945, Médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports, Commandeur de l’Ordre de Léopold II de Belgique, Médaille des Blessés